Illustration du livret de messe pour le baptême d’Augustin
Faire part de mariage pour des amoureux d’oiseaux
Noémie <3 Félix
En attendant de pouvoir le célébrer tous ensemble et sans masques !
Le baptême d’Eloi
Illustration pour le livret de messe du baptême d’Eloi.
Merci Mathilde et François pour votre confiance 😉
Welcome Baby !
A u g u s t i n . 27 octobre 2020 . <3
Illustration pour annoncer la venue au monde de notre petit bout de chou… et en profiter pour accrocher ce joli cadre dans sa petite chambre.
Baby is coming !
Dans quelques semaines maintenant nous serons 3 <3
Illustration pour annoncer l’arrivée dans quelques mois de notre premier bébé !
La passion moto de Côme
J’ai réalisé ce dessin pour l’imprimer sur un mug. Une bonne idée de cadeau personnalisé (aux couleurs de sa Ténéré) 😉
Pour les mariés de l’été 2020
Dessin pour Lise et Nicolas, qui ont dû annoncer à leurs proches qu’ils préféraient reporter leur mariage d’un an, à cause du Covid…
Petite pensée pour tous ces couples qui espèrent, y croient, n’y croient plus, hésitent, décalent encore leur date de mariage à cause de cette épidémie… COURAGE !
Encore un peu d’été…
Se dessiner, s’interpréter
Je poste ici l’illustration que j’ai faite dans le cadre du #ToonmeChallenge, une idée sympa ou des illustrateurs, à partir d’une photo, se dessinent et s’interprètent avec leur propre style.
C’est l’occasion de travailler et d’éclaircir la vision que j’ai de moi en tant qu’illustratrice et de comprendre ce qui fait mon style et comment j’interprète mes diverses sources d’inspiration…
Ce qui me donne envie de partager ce magnifique passage du Temps retrouvé de Proust
“La grandeur de l’art véritable, au contraire, de celui que M. de Norpois eût appelé un jeu de dilettante, c’était de retrouver, de ressaisir, de nous faire connaître cette réalité loin de laquelle nous vivons, de laquelle nous nous écartons de plus en plus au fur et à mesure que prend plus d’épaisseur et d’imperméabilité la connaissance conventionnelle que nous lui substituons, cette réalité que nous risquerions fort de mourir sans avoir connue, et qui est tout simplement notre vie. La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c’est la littérature ; cette vie qui, en un sens, habite à chaque instant chez tous les hommes aussi bien que chez l’artiste. Mais ils ne la voient pas, parce qu’ils ne cherchent pas à l’éclaircir. Et ainsi leur passé est encombré d’innombrables clichés qui restent inutiles parce que l’intelligence ne les a pas “ développés ”. Notre vie, et aussi la vie des autres ; car le style pour l’écrivain, aussi bien que la couleur pour le peintre, est une question non de technique mais de vision. Il est la révélation, qui serait impossible par des moyens directs et conscients, de la différence qualitative qu’il y a dans la façon dont nous apparaît le monde, différence qui, s’il n’y avait pas l’art, resterait le secret éternel de chacun. Par l’art seulement nous pouvons sortir de nous, savoir ce que voit un autre de cet univers qui n’est pas le même que le nôtre, et dont les paysages nous seraient restés aussi inconnus que ceux qu’il peut y avoir dans la lune. Grâce à l’art, au lieu de voir un seul monde, le nôtre, nous le voyons se multiplier, et, autant qu’il y a d’artistes originaux, autant nous avons de mondes à notre disposition, plus différents les uns des autres que ceux qui roulent dans l’infini et, bien des siècles après qu’est éteint le foyer dont il émanait, qu’il s’appelât Rembrandt ou Ver Meer, nous envoient encore leur rayon spécial.”